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4 octobre 2022

Solidarités - Habitat

La Ville et l'Agglomération mobilisées pour l'hébergement d'urgence

Depuis plusieurs décennies, la Ville de Saint-Nazaire est engagée dans une politique de l’habitat qui lui confère un caractère avéré de mixité sociale grâce à plus de 28 % de son parc immobilier dédié aux logements sociaux. Le bassin d’emploi dense, la situation géographique à l’ouest de la France en bord d’océan, de Loire, des marais de Brière rend le territoire attractif tant par sa dynamique économique et sociale que par sa douceur de vivre. Aujourd’hui, malgré la politique volontariste, Saint-Nazaire est une zone tendue en termes de logements.


Pour que personne ne soit à la rue, la ville comme l’agglomération se mobilisent depuis plusieurs années et à plusieurs niveaux : leur rôle est de faciliter l’organisation de l’Etat sur le territoire, compétente en ce domaine.



De nouveaux projets vont bientôt voir le jour à Saint-Nazaire, notamment la création d’un hébergement haute tolérance pour les grands précaires avec chiens et la création d’un groupe de travail multipartenaire.

De gauche à droite : Xavier Perrin, vice-président de la CARENE en charge del'habitat et président de Silène, Davis Samzun, maire de Saint-Nazaire et président de la CARENE, Dominique Trigodet adjointe au maire chargée des Solidarités

De gauche à droite : Xavier Perrin, vice-président de la CARENE en charge de l'habitat et président de Silène, David Samzun, maire de Saint-Nazaire et président de la CARENE, Dominique Trigodet adjointe au maire chargée des Solidarités

« Nous pouvons être fièr·es de porter depuis plusieurs décennies une politique de l'habitat dynamique qui permet à la Ville de Saint-Nazaire de revendiquer son caractère affirmé de mixité sociale grâce à plus de 28% de logements sociaux au sein de son parc immobilier global.

La saturation des dispositifs d’hébergement d’urgence est une problématique nationale. Face à ce constat, il nous faut faire preuve d’innovation sociale qui ne pourra se concrétiser qu’au travers un travail collectif. Protéger les personnes à la rue et faciliter leur accompagnement social nécessitent aujourd’hui de mettre les acteurs et les actrices de l’hébergement d’urgence autour de la table. Ce groupe de travail réunirait l’Etat, dont l’hébergement d’urgence est la compétence exclusive, les collectivités territoriales (Ville, agglomération et Département), les partenaires historiques et les représentant·e·s des associations qui œuvrent pour le sans-abrisme et serait animé par une personne ou un binôme de personnes reconnues pour leur qualité d’animation, d’écoute et de synthèse. Je souhaite que ce rendez-vous se tienne dans les prochaines semaines. Mais il faut que toutes les parties prenantes soient présentes et que les animateurs/rices soient disponibles. Quoiqu’il arrive, ce n’est pas un simple effet d’annonce, c’est bien une volonté de dialogue et d’action qui nous anime. »


David Samzun, maire de Saint-Nazaire et président de Saint-Nazaire Agglomération – la CARENE.

Un hébergement pour les sans-abris, y compris pour celles et ceux qui ont des animaux fin 2023


Aujourd’hui, les personnes sans-abris qui possèdent des animaux rencontrent des difficultés pour être accueilli·es dans des structures d’hébergement d’urgence sur le territoire. En 2021, Saint-Nazaire Agglomération a passé un accord avec la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) pour créer 10 places d’hébergement pour ce public spécifique.


Cet hébergement dit de « haute tolérance », sera géré par l’association Anef-Ferrer et permettra de mettre à l’abri, d’éviter l’errance et de permettre aux personnes accueilli·es, couples ou personnes seules (homme ou femme), d’entrer dans un processus d’accompagnement. Il prendra la forme d’un village de 10 modulaires articulés autour d’une pièce de vie commune avec bureaux permettant l’organisation de temps collectifs et la prise de rendez-vous pour les suivis individuels par les travailleurs sociaux. La maîtrise d’œuvre est confiée à Silène pour une livraison prévue fin 2023, pour un coût prévisionnel de 800 000 € dont une subvention de la CARENE à hauteur de 100 000 €.




Un programme de logements sociaux boulevard de Neyman dès 2025


Les maisons des 107-109 boulevard Jean de Neyman à Saint-Nazaire ont été squattées durant plusieurs mois. Leur récente évacuation va permettre la mise en œuvre d’un projet urbain qui comprend la création de 31 logements sociaux portée par Silène.


Silène envisage de mener à bien ce projet en deux phases. La première, avec 14 logements donc 11 collectifs et 3 maisons individuelles pour une livraison fin 2025. Et la deuxième, avec 17 logements collectifs pour une livraison fin 2026.




Une pension de famille de 13 places en projet


Saint-Nazaire Agglomération a par ailleurs identifié, notamment dans le cadre du diagnostic du Plan Local de l’Habitat (PLH) un besoin de places supplémentaires dans les pensions de famille sur le territoire.


Une pension de famille est une structure de taille réduite qui propose des logements individuels combinés à des espaces collectifs. Elle permet à des personnes, ayant pour la plupart, connu de façon répétée la rue et les structures d’hébergement, de pouvoir se reconstruire et de développer un projet de vie destiné à leur réinsertion sociale.


Il existe 3 pensions de famille sur le territoire de l’agglomération : une à Trignac de 6 logements (propriété CISN), une à Saint-Nazaire de 17 logements (propriété Silène), toutes deux gérées par l’Anef-Ferrer et la résidence Ker Océane à Saint-Nazaire pour les personnes en souffrance psychique, gérée par l’ADMR.


Le faible taux de rotation dans les pensions de famille porte le délai d’attente pour une entrée dans la structure à 3 ans. L’Anef Ferrer a alors répondu à un appel à projets et a obtenu en juillet dernier, un accord de la DDETS pour la création de 13 places en pension de famille sur Saint-Nazaire.


Un nouveau projet de pension de famille est donc actuellement à l’étude, les recherches autour d’un foncier disponible ou d’opportunités urbaines sont en cours.




356 logements mis à disposition par Silène, la Ville et l’Agglomération


Depuis plusieurs années, la Ville, l’Agglomération et Silène mettent à disposition des CCAS et des associations de nombreux logements sur le territoire pour l’hébergement d’urgence et l’accueil de publics spécifiques (jeunes en difficultés, personnes en situation de handicap, personnes victimes de violences intrafamiliales…). Au total, tout au long de l’année ce sont près de 356 logements mis à disposition :




341 logements Silène pour :


  • l’hébergement d’urgence via l’Anef Ferrer (Centre Blanchy) et Solidarité Estuaire
  • les personnes en situation de handicap par les associations ADMR, Ancrâge-Voir Ensemble, APEI Ouest 44, Centre hospitalier, ESAT Marie MOREAU, Hapicoop, Centre MPR Côte d’Amour, Solidarité Estuaire (dispositif Silapsy)
  • les personnes sortant de détention, via l’Anef Ferrer
  • les jeunes via des dispositifs soutenus par l’AFEV, l’association habitat jeunes en région nazairienne, Solidarité Estuaire, La vie au grand air, LINKYAA
  • les personnes concernées par des mesures d’accompagnement portées par Nouvelle vie, l’Anef Ferrer, Solidarité Estuaire, l’Anef Ferrer et Silène (dispositif « PLAI »)
  • le soutien à la parentalité – petite enfance en lien avec le service d’accueil maternel de Solidarité Estuaire.
  • les réfugié·es via les dispositifs soutenus par l’Anef Ferrer, Emmaüs, les Eaux vives, France Horizon et Solidarité Estuaire.
  • les dispositifs de lutte contre les violences soutenus par Emmaüs les Eaux vives ou Solidarité Estuaire.





Des logements de Saint-Nazaire agglomération :


Depuis 2019, la CARENE met à disposition des CCAS et associations des logements en bon état captés dans le cadre de la création de réserves foncières et qui feront l’objet d’un projet urbain mais dans plusieurs années.

Actuellement, 9 logements sont mis à disposition des CCAS (2 logements d’urgence) et des associations (Anef Ferrer, Solidarité Estuaire et Association habitat jeunes en région nazairienne) ; ils sont situés sur les communes de Saint- Nazaire, Pornichet, Saint-Malo-de-Guersac, Besné et Trignac. L’objectif est d’atteindre 15 logements.




Des logements par la Ville de Saint-Nazaire :


Un logement est dédié à l’hébergement d’urgence à Saint-Nazaire depuis 2016, il est géré par le CCAS. Il permet d’accueillir des personnes en grande précarité repérées par la Coordination de la veille sociale et la maraude, dont la situation n’est pas propice à un hébergement collectif.

De plus, la Ville de Saint-Nazaire a signé une convention avec l’Accueil d’abord, une association qui a pour mission d'héberger et d’accompagner humainement les familles migrantes en voie de régularisation. Cette convention permet à l’association de loger des familles dans des maisons dans l’attente qu’elles puissent intégrer le parc social. Le CCAS de Saint-Nazaire verse en sus une subvention de 5 000 € à l’association pour l’aider à mener sa mission d’accompagnement de ces familles.

Et depuis le 30 septembre, une maison pour accueillir des personnes expulsées du squat rue Jean de Neyman a été mise à disposition de l’Anef Ferrer. Conformément aux engagements du Maire, la Ville a organisé la concertation avec l’Etat pour garantir le relogement des personnes qui nécessitaient un hébergement d’urgence.




Des logements pour les personnes prioritaires


Chaque année, les bailleurs sociaux du territoire se mobilisent pour attribuer des logements à des personnes dites « prioritaires » fléchés par l’État (personnes sortants d’hébergement d’urgence, reconnues prioritaires au titre du droit au logement, victimes de violences conjugales, réfugiés, personnes en situation de handicap, personnes hébergées ou logées temporairement, personnes vivant dans des logements insalubres, personnes menacées d’expulsion…).


Par exemple, en 2021, 58% de leurs attributions (535 logements) sur Saint-Nazaire ont été dédiées à des publics prioritaires.





Protéger et faciliter l’accompagnement des sans-abris, un engagement de longue date de la municipalité


Depuis de nombreuses années, la Ville de Saint-Nazaire développe une palette de réponses aux besoins des personnes à la rue, qu’il s’agisse de leur hébergement, de leur alimentation ou de leur hygiène, au-delà de la domiciliation assurée par le CCAS.


Allant au-delà de ses compétences obligatoires, la municipalité a depuis longtemps fait le choix de soutenir financièrement les dispositifs d’hébergement d’urgence, avec des subventions aux opérateurs présents sur Saint-Nazaire :

  • Financement pour le foyer Blanchy (gestion confiée à Anef-Ferrer) pour renforcer la présence humaine et les animations sur site (disposant de 25 places en période normale et jusqu’à 30 places en période hivernale pour des hommes). Une infirmière y est présente une matinée et un après-midi par semaine. Une infirmière psychiatrique peut être mobilisée sur place. Un espace douche est à la disposition des personnes en errance chaque jour de 9h à 10h. Un chenil accueille les chiens des personnes hébergées.

Afin de permettre la réalisation de travaux indispensables (chaufferie et sanitaires), le centre Blanchy va déménager dans l’ex-hôtel Le Bretagne situé avenue de la République prochainement et de manière temporaire. A la fin des travaux, les personnes hébergées pourront retrouver le foyer Blanchy rue Mme de Sévigné. L’ex-hôtel Bretagne fera dans la foulée l’objet d’une rénovation par la SONADEV pour créer de nouveaux logements pour des particuliers, comme prévu à l’origine.

  • Subvention pour le dispositif de Pension de famille géré par Anef Ferrer, composé de 17 logements permettant à des personnes en situation de grande exclusion de se réadapter à la vie sociale dans un environnement chaleureux et convivial.
  • Financement de 16 logements temporaires et de 2 appartements d’urgence pour l’accueil et l’accompagnement de familles, couples ou femmes seules pour les personnes qui y sont logées par Solidarité Estuaire.


Elle soutient, par des subventions annuelles les associations de solidarité qui développent l’accueil de jour (petit-déjeuner, restauration), telles que l’Association Solidarités Créations (ASC) qui gère le restaurant social « Le trait d’union » ou La Fraternité qui assure des petits déjeuners. D’ailleurs, courant novembre se déroulera l’inauguration des nouveaux locaux rénovés et étendus dans lesquels l’ASC vient d’emménager, pour un montant de travaux de plus d’1 million 300 K€.





Des dispositifs complémentaires pour agir toute l'année


Plusieurs dispositifs permettent d'assurer des mises à l'abri uniquement sur signalement et orientation via le 115 (numéro gratuit disponible 7 jours / 7, 24 heures / 24). L'offre se déploie en continu, toute l'année :

  • Une maraude professionnelle, financée par le CCAS, a lieu chaque lundi de 14h à 17h (en cas de jour férié, la maraude est décalée au lendemain). Elle est constituée d'un professionnel d'Anef-Ferrer et d'un professionnel d'Oppelia - la Rose des Vents, auxquels s'associent en alternance un professionnel de l'Equipe Mobile Psychiatrie Précarité ou d’un médecin de la Permanence d'Accès aux soins de santé (PASS). La maraude professionnelle du lundi est complétée par l'intervention des bénévoles de la Croix rouge, qui interviennent le vendredi soir à partir de 18h.
  • Une coordination de la veille sociale, animée par le CCAS, et réunissant les acteurs de la solidarité (associations et institutions) se réunit toutes les deux semaines pour analyser les situations individuelles repérées par chaque structure et pour déterminer les interventions nécessaires.

400 000 euros par an consacrés à l'hébergement d'urgence, l’accueil de jour et à la maraude au-delà des travaux et frais d’entretien annuels


L'effort financier total consacré par la Ville à l'hébergement d'urgence et la maraude est de plus de 400 000 € par an. Dont voici le détail :

  • Centre Blanchy : 225 000 € (hors frais d'entretien du bâtiment)
  • Pension de famille : 22 800 €
  • Maraude sociale : 35 000 €
  • Appartement d’urgence et logements temporaires : 74 000 €
  • Subvention au restaurant social « Le trait d’union » (ASC) : 40 000 €
  • Subvention à la Fraternité : 5 000 €

Contact

Ameline Vivier

Responsable presse


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Service Presse - Agglomération CARENE | Ville de Saint-Nazaire

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