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Le 10 octobre, la Ville de Saint-Nazaire a reçu, pour la deuxième fois, une délégation de 10 agent·e·s représentant·e·s des grévistes. Après avoir écouté attentivement les revendications, la Ville a répondu aux questionnements légitimes exprimés en rappelant notamment ce que la loi l’autorise à décider ou non puis en prenant trois engagements concrets selon un calendrier précis.
Ces engagements ont été confirmés dans un courrier qui leur a été adressé dès le lendemain matin 11 octobre, à savoir : - Pour les agent·e·s, aides de cuisine : ils et elles seront tout·e·s rémunéré·e·s de la même façon sur le temps du déjeuner, dès le mois d’octobre 2022,
- Pour les agent·e·s itinérant·e·s qui sont amené·es à utiliser leur véhicule personnel pour se déplacer entre différents sites de travail : les règles d’indemnisation vont être unifiées entre les différents services, en vue de rendre équitable la prise en charge des frais de déplacement par la collectivité. L’échéance est fixée à la fin de l’année 2022,
- Pour les responsables d’office : une étude métier a été décidée pour examiner le positionnement sur un grade supérieur des responsables d’office. Cette étude, qui nécessite une vision d’ensemble concernant plusieurs métiers dans la collectivité, débutera prochainement et sera présentée à l’ensemble des représentant·es du personnel issus des élections professionnelles de la fin de l’année 2022. L’échéance posée est le premier trimestre 2023.
Très attachée au dialogue social, la Ville de Saint-Nazaire considère, à ce stade, avoir pris sa part tout en garantissant l'intérêt général. Malgré ce courrier, ce matin encore, la grève se poursuivait. Céline Paillard, adjointe aux ressources humaines, a donc décidé d’aller à la rencontre des grévistes devant le parvis de l’Hôtel de ville pour échanger directement avec elles. A l’issue de cet échange, les agent·e·s ont informé l’élue de leur intention de stopper la grève.
« Cet échange spontané m’a permis de réexpliquer de vive voix les engagements pris par la collectivité. Le dialogue a été constructif et devrait permettre une sortie de la crise. Le service de restauration des cantines devrait fonctionner de nouveau normalement à compter du lundi 17 octobre. Je m’en réjouis, tant pour les agent·e·s que pour les enfants et leur famille. » Céline Paillard, adjointe aux ressources humaines.
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