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Il y a quelques jours, des personnes, des adultes semble-t-il, ont commenté des photos partagées sur les réseaux sociaux de la Ville de Saint-Nazaire. Ces photos racontaient une journée dans la vie de jeunes apprentis sorciers partis dans l’une des colos apprenantes organisées par l’association Corto Loisirs pendant les vacances d’automne.
Parmi plusieurs commentaires, deux commentaires comportaient des propos racistes. Ils ont depuis été retirés pour protéger les enfants et leur famille, d’une part et pour limiter les risques d’une possible escalade de violence, d’autre part. Ces propos d’un autre temps n’ont pas le droit de cité dans l’espace public, ni où que ce soit. Ils sont dangereux et si nous les taisons, nous les masquons, cela revient à laisser penser à leurs auteurs et à leurs autrices qu’ils peuvent inciter à la haine, au racisme et à l’antisémitisme en toute impunité. Et à celles et ceux qui subissent ces violences, qu’il faut faire avec, que c’est normal.
Fervent défenseur de la liberté d’expression, je suis aussi un républicain. Dans la République française, l’état de droit nous protège toutes et tous, quel que soit ce qui fait nos différences, nos richesses, la couleur de notre peau, notre âge, notre sexe, notre handicap, … Et les propos racistes sont interdits par la loi et ce, depuis 1881 !
Du côté des victimes ayant subi des propos racistes ou antisémites, j’ai décidé de me tourner vers la Justice française afin que leurs droits soient respectés et que leur dignité soit sauve. A Saint-Nazaire, je veux que chacune et chacun sache que je me suis battu, je me bats et je me battrai toujours sans relâche pour faire reculer le racisme et l’antisémitisme.
J’ai demandé au service juridique de la Ville de Saint-Nazaire de porter plainte contre les personnes ayant commenté une photo de la publication de la Ville de Saint-Nazaire avec des propos racistes.
David Samzun, maire de Saint-Nazaire.
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